Lorsque l’on parle de soubassement, il est question de cette partie inférieure des murs où les fondations reposent. C’est une partie de la maison à ne pas négliger car c’est la base de toutes constructions. Pour catégoriser le soubassement, il fait partie des travaux des gros œuvres notamment. Pour ce, il existe trois types de soubassements. Nous verrons donc quels sont ces types et comment les différencier.
Qu’est-ce que le soubassement ?
Il est de mise de savoir un peu plus sur la définition du soubassement avant de voir les types de soubassement à envisager pour réaliser des travaux sur votre maison. On peut dire que pour faire le soubassement, il est mieux de faire appel à des professionnels qui sont habitués aux gros travaux de maçonnerie. C’est cette partie inférieure des murs où repose toute la maison. Une fois que les fondations ont étés coulées, c’est à ce moment même que l’on réalise le soubassement.
Ce dernier permet donc de soutenir deux murs : les murs de façades ainsi que les murs porteurs. De là, vous pouvez apercevoir que c’est une étape à ne pas négliger pour la fondation et la construction de votre maison. Au moment du soubassement, il peut s’avérer aussi que l’on procède à une étape déterminante qui est : le drainage du terrain. Mais ce drainage est conditionné aussi selon le type de sol choisi. Il est également possible de laisser un espace entre les fondations et le sol du rez-de-chaussée.
Les trois types de soubassement :
Comme il a été dit, il existe trois techniques bien distinctes pour réaliser un soubassement dans votre maison. Il est néanmoins à savoir qu’il est possible de combiner deux techniques pour assurer la bonne démarche de la construction de la propriété. Ces travaux sont l’apanage de la plupart des professionnels du secteur.
Il y a en premier lieu le soubassement de type hérisson. En termes de budget, ce type de soubassement est le moins coûteux à réaliser. Pour cette technique en particulier, le sol du rez-de-chaussée repose entièrement et de façon directe sur les fondations. Pour ce, il suffit de réaliser un lit de pierres compactées. Ensuite, il faudra couler la dalle de sol du rez-de-chaussée sur cette base.
La deuxième technique est appelée : « le type vide-sanitaire ». Le type vide-sanitaire a cette particularité de permettre la mise en place d’un espace de 20 cm environ entre le sol et les fondations. Si vous avez un terrain en pente, c’est la solution idéale car il répond aux problématiques rencontrées sur les terrains en pente. C’est la solution la plus adaptée pour protéger la maison des risques d’inondations ou encore les risques d’infiltrations d’eau dans la maison.
Ensuite, il y a le soubassement de type sous-sol. Cette solution est la plus coûteuse en cas de travaux car pour ce faire, il faudra creuser le sol. L’avantage tout de même est que l’on obtient une surface habitable plus conséquente pour l’aménagement d’un garage par exemple ou encore d’une cave. Pour le cas d’une maison en bois, c’est tout à fait possible d’avoir un soubassement avec une dalle en béton classique ou encore une dalle reposant sur des pilotis.