Aujourd’hui, seule une entreprise sur deux redémarre son activité à la suite d’un sinistre incendie, faute d’une couverture assurance suffisante.
Adoptez le bon réflexe. Protégez-vous en souscrivant une assurance perte d’exploitation.
Comment choisir sa garantie ou calculer votre indemnisation ?
Qu’est-ce que la garantie perte d’exploitation ?
Un sinistre subi par une entreprise, tel qu’un incendie, une inondation ou encore une tempête peut lourdement perturber son activité, avec de conséquences financières parfois dramatiques. Heureusement, des contrats d’assurances incluant une garantie perte d’exploitation permettent aux entreprises de se prémunir efficacement de ce danger.
Contre les conséquences d’une baisse d’activité
Un sinistre grave entraîne généralement une baisse d’activité dont la durée varie entre quelques jours, quelques semaines et quelques mois. Pour toute entreprise, cette situation critique est synonyme de pertes financières importantes.
Le contrat perte d’exploitation permet de compenser cette baisse de chiffre d’affaires. Il aide à couvrir un certain nombre de charges fixes comme l’amortissement, les impôts, les taxes, les loyers ou encore le salaire du personnel. Des frais dont il faut s’acquitter tous les mois, quoi qu’il arrive. Une assurance contre la perte d’exploitation peut aussi aider l’entreprise à faire face aux différents frais imprévus entraînés par le sinistre.
Pour aller plus loin, lisez le Guide sinistre en entreprise, créé par la CCI de la Rochelle pour aider les entrepreneurs à mieux s’assurer contre les sinistres et à les gérer.
Perte d’exploitation : quels événements peuvent être couverts ?
La garantie perte d’exploitation peut couvrir votre entreprise suite aux :
- dégâts des eaux,
- bris de machine,
- tempêtes, averses de grêle,
- amoncellements de neige sur les toitures,
- catastrophes naturelles (confirmées par un arrêté ministériel),
- chocs des véhicules terrestres à moteur,
- émeutes, mouvements populaires, actes de vandalisme,
- attentats, actes de terrorisme.
Votre assurance peut aussi prendre en charge les coûts d’exploitation exceptionnels afin de limiter la baisse du chiffre d’affaires. Parmi ces dépenses, les frais de transport, la location de matériel de remplacement, de publicité ou encore, de sous-traitance.
Indemnisation de la perte d’exploitation : comment la calculer ?
L’indemnité versée en cas de sinistre est destinée à compenser la baisse de votre chiffre d’affaires. Veillez donc à prévoir une durée d’indemnisation suffisamment longue pour rebondir. Réfléchissez longuement avant de statuer. Selon le secteur auquel appartient votre entreprise, cette dernière peut mettre plus ou moins de temps à se remettre d’un sinistre, par exemple, pour reconstituer son stock ou pour disposer de nouvelles machines de production.
La saisonnalité de l’entreprise est également à prendre en compte pour estimer le délai sous lequel votre entreprise peut reprendre une activité normale après un sinistre (12, 18 ou encore, 24 mois).
De même, le facteur météo. A l’heure du réchauffement climatique, de nombreuses régions françaises sont désormais touchées régulièrement par de violentes intempéries. Et quand une zone géographique est plus particulièrement concernée par un sinistre météo, les délais de réparation peuvent s’avérer très longs.
Une toiture peut ainsi mettre des mois à être changée, les artisans couvreurs étant pris d’assaut et par conséquent, peu disponibles pour se permettre d’intervenir en urgence.
En savoir plus sur l’indemnisation de la perte d’exploitation, consultez cet article rédigé par MAPA Assurances.
S’assurer contre les pertes d’exploitation : comment faire ?
Nul n’est à l’abri d’un sinistre. Entreprise ou professionnel indépendant, pensez à souscrire une assurance perte d’activité. Ainsi, vous vous prémunissez des conséquences matérielles causées par un sinistre. Pour souscrire une assurance perte d’exploitation, contactez votre assureur.
Essentielle, la garantie perte d’exploitation est particulièrement sécurisante. Elle vous aide à tenir le cap et à poursuivre votre activité, même après un sinistre tel qu’une tempête, un incendie ou encore une catastrophe naturelle. Choisissez une formule adaptée à votre cœur de métier, à la saisonnalité de votre activité et à votre budget.