Nomadisme musical : la tendance se confirme
Depuis les premiers walkmans des années 1980, la musique n’a cessé de nous accompagner au quotidien. En effet, avant même de franchir le cap symbolique de l’an 2000, ces petits outils permettant son écoute où bon nous semble se sont considérablement développés, en s’adaptant continuellement à l’évolution des supports audio. Du lecteur de cassettes au lecteur de disques, les jeunes friment, depuis plusieurs décennies, sur les bancs de l’école, munis du baladeur dernier cri et de l’album de la star du moment, le casque vissé sur les oreilles.
En l’occurrence, lors de ses débuts, le casque n’existait pas dans des gammes aussi variées qu’aujourd’hui. En effet, dans les années 70, celui-ci arborait à peu près toujours la même apparence, tout en pesant entre un à deux kilos, pour les modèles les plus encombrants. La véritable révolution se situe, en vérité, au cours des années 1980 : légers et peu chers, les casques « Supra auraux » se distinguaient par des oreillettes bien plus petites et, en conséquence, moins lourdes. Par la suite, après l’apparition, autour de 2000, des oreillettes, le baladeur CD a vite laissé place au lecteur MP3. De plus en plus facile à emporter, la musique s’écoute désormais partout : aujourd’hui, tandis qu’il paraît difficile d’imaginer des dispositifs encore plus légers, l’exigence dans l’innovation se trouverait plutôt dans la qualité du son.
Emporter sa musique sans rechigner sur la qualité
Nos lecteurs MP4, smartphones et autres tablettes peuvent tous, à l’heure actuelle, contenir l’intégralité de notre bibliothèque musicale. Cependant, si l’on souhaite garder, quel que soit l’endroit où nous sommes, une grande qualité sonore, il est indispensable de bien réfléchir avant de choisir son modèle de casque. En effet, devant un marché qui ne cesse de varier et de proposer de nouveaux produits, il devient parfois plus difficile de choisir ses oreillettes que son baladeur, compte-tenu de la pluralité de l’offre.
Parmi les grands et incontournables amoureux de la musique, certains ne souhaitent, sous aucun prétexte, lésiner sur la qualité sonore. De ce fait, quitte à utiliser des objets plus gros et plus encombrants, ils abandonnent les écouteurs ou oreillettes intra-auriculaires au profit de gros casques estampillés des plus grandes références en audio et hi-fi. Par ce biais, ils parviennent à monter le son suffisamment haut sans jamais entendre l’ombre d’un grésillement. En réalité, la sensation d’isolement provoquée par la grandeur de ces casques transforme téléphones et lecteurs de musique en véritables discothèques, idéales pour profiter d’un moment de grande tranquillité, isolé de tous les bruits environnants.
Privilégier la légèreté et protéger ses tympans
Face à cette ambition de toujours obtenir une meilleure qualité et une plus grande puissance, une autre tendance de consommation apparaît : certains individus, davantage sensibilisés aux risques d’une écoute trop forte, privilégient la mobilité et optent, en conséquence, pour des modèles simplement constitués d’oreillettes, plus faciles à transporter et moins puissants. Finalement, s’ils n’ont pas cette sensation d’isolement et cette qualité propres aux modèles plus imposants, ils écoutent leur musique où bon leur semble et revendiquent, de façon parfois moralisatrice, une volonté de conserver son audition le plus longtemps possible.
Car devant l’hégémonie des moyens d’écoute individuelle de musique, la question de notre santé auditive se pose. Ainsi, en choisissant son casque, on peut avoir des exigences en matière de qualité et de puissance incompatibles avec la conservation, à long terme, d’une audition parfaite. En conclusion, aujourd’hui, le choix de son matériel audio nomade n’est plus à prendre à la légère : devant la variété de l’offre, il est judicieux de se poser les bonnes questions avant de procéder à l’achat !
