D’où vient le tennis de table ?
Né au début du XXe siècle en Angleterre, le tennis de table était, à l’origine, une alternative pratique au tennis, lorsque la pluie venait interrompre les matchs sur gazon. Initialement réservé aux sphères bourgeoises de nos civilisations, il s’est peu à peu démocratisé, séduisant notamment les enfants et les jeunes : son aspect convivial et ludique encourage l’organisation de nombreux tournois, et ce dès le début des années 1900.
Finalement, au cours de ces cent dernières années, les règles et pratiques ont relativement changé : autour de 1950, les japonais révolutionnent même le secteur en mettant au jour le top spin, technique consistant à exécuter un coup droit ou un revers d’une façon particulièrement offensive. Ainsi, au fil du temps, le tennis de table s’est centré – dans ses usages – sur l’attaque plus que sur la défense. Aujourd’hui, au terme de nombreuses modifications opérées par les différents pays, nous pouvons bel et bien considérer le ping-pong comme un sport à part entière, pratiqué aux Jeux Olympiques depuis 1988.
Le ping-pong, apprécié par un public diversifié
Facile à organiser, à la fois déstressante et récréative, une partie de ping-pong ne se refuse pas : non soumis aux aléas de la météo, ce sport ne demande pas – non plus – d’importants efforts physiques. En effet, du simple jeu de passe-passe pour s’amuser aux plus grands tournois olympiques, le tennis de table s’adapte aisément à toutes les situations et à tous les niveaux. Ainsi, de 7 à 77 ans, on se réunit naturellement autour d’une table, équipé d’une simple mini-raquette et d’une petite balle, histoire de se détendre un peu ou de réaliser, à titre officiel et régulier, une véritable activité sportive. Car si le ping-pong paraît destiné au pur divertissement, il se joue – également – en compétition, composant ainsi avec les désirs des plus grands adeptes de duels sportifs.
En vue de mieux cerner l’ampleur du phénomène ping-pong, le Quid estime à plus de trois millions le nombre de pratiquants occasionnels, tandis qu’un peu plus de 15 % des familles françaises possèdent, à leur domicile, une table dédiée au jeu. A échelle mondiale, c’est la Chine qui compte le plus de licenciés – en Europe, le Royaume-Uni apparaît comme très rassembleur en matière d’adeptes de ping-pong, légèrement devant les Français qui restent, malgré tout, fervents de ce sport d’intérieur : en témoignent, notamment, les récentes innovations réalisées dans le milieu …
Jouer au tennis en toutes circonstances : la mode séduit de plus en plus
A l’instar du célèbre baby-foot ou de l’irremplaçable flipper, la table de tennis s’est, au cours de ces dernières années, emparée de nos lieux de rassemblements publics pour devenir le théâtre de joyeuses parties en famille ou entre amis. Ainsi, à Paris, d’innovants esprits n’ont pas hésité à sauter le pas, en osant ouvrir, en 2013, un « Ping-pong bar », concept entièrement inédit. Concrètement, sous fond de musique rythmée et de boissons en tous genres, les matchs se suivent et ne se ressemblent pas toujours : libre à chacun de jouer d’une façon conventionnelle ou d’adapter les règles, le tout est simplement de passer un bon moment.
A noter que la même année, la ville de Nantes a mis en place, au sein même de son quartier le plus touristique, une journée entièrement réservée au tennis de table : à côté des célèbres machines de l’Île se sont déroulées de nombreuses parties animées par tous types de joueurs. En effet, si les simples amateurs étaient conviés à l’événement, une douzaine de jeunes champions du Pôle France ont fait l’honneur de leur présence. Par ailleurs, une nouvelle tendance a pu montrer ses atours au grand jour : le « fit ping tonic », associant gymnastique tonique et ping-pong, semble rassembler un certain nombre d’adeptes, ce qui donnera peut-être, dans les temps à venir, naissance à des tendances toujours un peu plus insolites !