Le nouvel accessoire mode incontournable, est à base d’élastiques crochetés entre eux, formant un bijou. Bien implanté aux Etats-Unis et au Royaume Uni, le Rainbow loom peut être admiré pendu au cou de Julia Roberts, ou enroulé autour du poignet de la future reine d’Angleterre. Novice en France, le célèbre bracelet a cependant déjà conquis des milliers de poignets. Alors, allez-vous, vous aussi y succomber ?
Pourquoi le Rainbow ?
Le succès de ces petits élastiques colorés, trouve ses origines, comme ce fut le cas avant lui pour le scoubidou ou le bracelet silicone en forme d’animaux, dans les écoles primaires et les collèges. Le rainbow loom est hétérogène, possédant une ligne masculine et féminine, interchangeable.
Un accessoire qui ne manque pas d’atouts
Le Rainbow loom, est l’un des accessoires les plus économiques, voire même gratuit. S’il ne vous a pas déjà été donné en triple par votre petite sœur, pour quelques euros vous disposerez de plus d’une centaine d’élastiques, pour créer des bracelets déclinables à l’infini, ou presque. Alors, courez acheter le kit Rainbow loom ou bien trouvez un enfant dans votre entourage.
Comment fabriquer un Rainbow loom
Pour débuter, attelez-vous à la réalisation d’une chaine simple. Nul besoin d’avoir fait polytechnique pour comprendre: plié en deux, l’élastique de couleur forme deux boucles. Et c’est entre ces deux boucles que vous devrez glisser un nouvel élastique, qui formera à son tour deux autres boucles. Voici tout de même un tutoriel pour vous aider :
Les tendances des couleurs
Comme son nom l’indique, le Rainbow loom exige de ne pas avoir peur des couleurs. Noir, blanc et toutes les couleurs de l’arc-en-ciel, mais aussi du fluo et des couleurs douces, les teintes sont exhaustives, et les possibilités, infinies. La simplicité et la finesse semblent néanmoins emporter la tendance, avec le modèle bicolore, que l’on retrouve le plus souvent autour des poignets.
Le top 5 des créations de Rainbow loom
- Le modèle bicolore, dans sa forme la plus épurée, noir et blanc dans la ligne masculine, rose et blanc, féminine.
- Le « Double braid », modèle tressé, tricolore
- Le « Starbust », bracelet en forme de fleurs
- Le « Twist », bracelet bicolore, torsadé
- Et enfin, les « Charms », surtout pour les enfants, bracelets en forme d’animaux
Une famille bretonne à l’origine du succès en France
La famille Laurençon, de Quimper dans le Finistère n’est pas sans lien avec le succès des élastiques en France. En 2012, le couple et ses enfants sont partis vivre un an aux Etats-Unis. C’est leur fille de onze ans, qui a ramené le jeu de Rainbow loom de l’école. À l’époque, le phénomène est de faible ampleur, mais le père de famille a l’idée de rapporter le concept en France. Non sans difficulté, il écume les professionnels du jouet à la rentrée 2013, le garage de la maison familiale faisant alors office d’entrepôt.
Pas moins de 20 000 euros sont investis pour faire venir les huit premières palettes de Chine, mais la plupart des grands distributeurs de jouets est sceptique et peu réactif. A l’exception d’un : la Grande Récré. La période de Noël voit alors les ventes monter en flèche, et, de manière exponentielle lorsque le phénomène touche Paris, en avril. Aujourd’hui, l’entreprise, emploie six personnes, dans un petit immeuble au centre de Quimper. Le chiffre d’affaires de 800 000 euros sur une année pleine devrait finalement atteindre les 8 ou 9 millions d’euros.
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