On ne présente plus ce groupe légendaire, AC/DC est mythique, une carrière de plus de 40 ans et toujours la même puissance rock qui l’anime ! De retour avec un album sorti fin 2014 et une tournée mondiale en 2015, AC/DC n’a pas encore dit son dernier mot. Faisons un petit voyage dans le temps avec une rétrospective du plus célèbre groupe de rock d’Australie.
AC/DC, une carrière légendaire
C’est en 1973 que se forme le groupe australien AC/DC, initialement à Sydney, il migre vers Melbourne. Malcolm Young en est le fondateur, un jeune écossais de 20 ans qui appelle son frère de 14 ans, Angus, pour jouer avec lui. Ce dernier fera parler de lui en montant sur scène avec son uniforme de collégien. Les autres membres sont recrutés de différentes façons :
- Par une petite annonce pour Phil Rudd
- Sur le trottoir d’un night-club pour Mark Evans
- Dans l’équipe de techniciens qui accompagne le groupe pour Bon Scott (chanteur du groupe)
Le nom du groupe, AC/DC, est trouvé sur une prise de machine à laver et signifie « courant alternatif/courant continu » ou encore « à voile et à vapeur » en argot. Leur premier titre sera « Can I sit next to you ». Après « High Voltage » et « TNT », les deux premiers albums à succès du groupe, AC/DC se produit dans les bars d’Australie et acquiert un public de routards et de motards. En 1979, le titre « Highway to hell » sort, il est extrait de l’album du même nom qui deviendra leur grand classique, en voici une version live.
Le groupe en est alors à son 6ème album, vendu à plus de 4 millions d’exemplaires. En 1980, les excès de leur train de vie rattrapent le groupe, leur chanteur Bon Scott ivre meurt étouffé dans son propre vomi. Cet événement n’arrête pas AC/DC qui recrute Brian Johnson dont la voix est très similaire à celle de son prédécesseur et enregistre « Back in black », album vendu à plus de 50 millions d’exemplaires avec une tournée de 160 dates aux Etats-Unis. La célèbre cloche de métal « Hell’s Bell » apparaît à cette époque pour sonner la fin de chaque concert.
AC/DC, le phénix du rock
Dès 1983, AC/DC connaît une période de déclin commercial, c’est à cette période que Phil Rudd, alcoolique, quitte le groupe. En 1990, le groupe se réveille avec le titre « Got you by the balls » tirée de l’album « The Razor’s Edge ». Le rock d’AC/DC est passé du hard rock au heavy metal.
Les déboires continuent cependant pour les membres du groupe, épuisés par des tournées interminables. Malcolm Young fait face à un problème d’alcool et Brian Johnson est en plein divorce. Avec l’album « Ballbreaker », AC/DC revient malgré tout sur le devant de la scène et le batteur Phil Rudd est de retour avec lui.
Avec la bande-annonce du film Iron Man 2, le groupe renoue avec un public jeune qui découvre un rock d’une autre génération, la compilation est un succès commercial. Le dernier album du groupe, « Rock or Bust », sorti le 2 décembre 2014, voit l’arrivée de Stevie Young qui remplace son oncle Malcolm. Malade, le fondateur s’est définitivement retiré du groupe. Pour plus de précisions, consultez l’article « La carrière d’AC/DC en 10 dates clefs ».
2015, la tournée mondiale passera par le Stade de France
Cet album est leur 16ème et la tournée mondiale débutera en mai, vous retrouverez toutes les informations sur leur site officiel. Elle se fera sans Phil Rudd contraint d’annuler à cause de ses problèmes de drogue. Malgré les éléments manquants, AC/DC revient au meilleur de sa forme, Angus Young garde le cap que son grand frère lui a fixé et Brian Johnson multiplie les interviews depuis des mois.
Ils seront en concert au Stade France le 23 mai 2015, un concert déjà complet. En effet, les places de concert pour AC/DC sont des tickets d’or très difficiles à obtenir. Ouverte le 18 décembre dernier, la billetterie a été prise d’assaut et les billets ont été vendus en moins d’une heure ! Devant un tel succès un autre concert a été programmé le 26 mai 2015, plus d’informations sur le site du Stade de France.
Le groupe n’a jamais cessé d’écrire et de jouer à récemment confié Angus Young en interview, il dit lui-même « Nous arrêter ? Seulement si on meurt tous ! ». C’est ainsi que fonctionne AC/DC pour avancer et c’est peut-être le secret de leur longévité. En tout cas, quoi qu’il fasse ça marche plutôt bien ! Pour en savoir plus, lisez l’interview d’Angus Young dans Métronews.