Il est difficile aujourd’hui de ne pas avoir entendu parler du changement climatique ! Alors que nous sommes les témoins (et les acteurs !) d’une montée de la pensée écologique, de nombreux citoyens se tournent vers d’importants pays comme les Etats-Unis ou la Chine pour donner l’exemple et réduire les émissions de gaz à effet de serre… Pourtant, de nombreux grands acteurs mondiaux ont encore beaucoup de chemin à parcourir avant de se dire « eco-friendly ».
Des initiatives qui donnent de l’espoir
Pendant deux jours, la ville de Lyon rassemblait les acteurs de la société civile qui luttent contre le réchauffement climatique. Plusieurs organisations étaient présentes pour l’occasion, à l’instar du WWF ou de Réseau action Climat, du C40 et du R20.
D’après un rapport du Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE) publié le 11 juin dernier, leurs « initiatives pourraient permettre d’éviter 2,9 gigatonnes en équivalent CO2 en 2020. Soit le tiers de l’effort global à fournir d’ici là pour espérer rester sous la barre d’un réchauffement des températures à 2°C ».
La Chine s’engage…
Tandis que le « global warming » devient un « global issue », la superpuissance chinoise s’engage enfin aux côtés de la société civile. C’est un changement de positionnement intéressant pour ce pays qui a longtemps refusé de s’engager à réduire son empreinte écologique. En savoir plus sur l’accord pour le climat signé entre Pékin et Washington ici.
Une démarche d’autant plus nécessaire que malgré les engagements de la Chine, la limitation du réchauffement climatique n’est pas encore assurée. C’est pourquoi le Premier Ministre chinois, Li Keqiang a récemment déclaré « la guerre à la pollution » en affichant ses résolutions pour la planète.
Mais alors que Greenpeace Chine et Yan Li estiment que cette déclaration est « un minimum », le négociateur Xie Zhenhua et la Chine devront poursuivre leurs efforts afin de réduire les émissions de CO2 de l’atelier du monde.
Est-ce assez pour ralentir le changement climatique ?
Seulement en attendant que tout le monde prenne pleinement conscience de la catastrophe qui nous menace, les territoires les plus fragiles et leurs populations s’inquiètent. L’homme d’affaires Chistophe Mazurier essaye par exemple d’alerter sur la situation des petits Etats insulaires qui risquent d’assister impuissants à la destruction de leur environnement.
Selon lui, il est urgent que la communauté internationale intervienne pour secourir « les premières victimes identifiées du réchauffement climatique ». Christophe Mazurier s’est notamment lié au gouvernement des Bahamas afin de ralentir le changement climatique dans les Caraïbes.
Et pour la suite ?
En effet, comme l’indique Chloé Maréchal, géochimiste à l’Observatoire de Sciences de l’Univers : « Puisque l’homme est à l’origine du réchauffement climatique actuel, il a sans doute les moyens de limiter le réchauffement futur et son impact ».
Pour partager cet optimisme, encore faudrait-il que tous les moyens disponibles soient déployés. Actuellement, les scientifiques considèrent qu’une hausse de 5°C reste envisageable et qu’elle conduirait à une hausse du niveau marin de 120 mètres.
N’oublions pas aussi que la COP21 aura lieu à Paris en décembre 2015 ! Cette conférence pour le climat devrait apporter des éléments de réponse afin de ralentir le réchauffement de la planète !