Finis les bancs du lycée, les devoirs surveillés rédigés la bave aux lèvres et l’angoisse au ventre, la sueur perlant à mesure sur les fronts blêmes ; finie la cour de récréation où se mélangeaient les classes, les âges, les jeux, les joies, les peines.

Les études supérieures de comptabilité, c’est le café, la cigarette (parfois), la chocolatine (toujours) avalée en vitesse au pied du bâtiment C3 du département de l’école. C’est le début d’une longue période d’éducation à la vie professionnelle et à la maturité sociale.

C’est la dernière étape avant tous les métiers du monde. Peut-être d’ailleurs vous demandez-vous pourquoi les entreprises attendent au tournant les jeunes diplômés d’école de comptabilité ! Explications.

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Fonctionnement d’une école de comptabilité

Il convient tout d’abord de noter que tous les étudiants issus d’un baccalauréat général, technologique ou professionnel, ne rentrent pas à l’université. Loin s’en faut ! Pour quelles raisons ? Tout simplement parce que l’université ne constitue pas le seul type de formation dispensée.

Outre les établissements indépendants tel que l’ESCG, on trouve également un ensemble – assez complexe au demeurant – de systèmes permettant au bachelier d’accéder à une formation à but professionnalisant.

On ne vous présente plus les écoles de comptabilité. On y apprend la plupart des métiers de comptabilité en intégrants des formations de type BTS appelés DCG, Bts CGO ou encore le Master DSCG.

Le principe ? Obtenir un diplôme en deux ans (ou 5 ans), pour commencer, et pourquoi pas un doctorat par la suite, qui peut quant à lui durer plusieurs années !

Mais l’ecole de comptabilité, si elle prédomine de par la popularité de sa seule appellation, n’a pas du tout le monopôle sur le paysage estudiantin en France ! Les universités et les grandes écoles jouent aussi un rôle majeur. Rattachées aux services publics, elles jouissent pour certaines d’un immense prestige jusqu’à l’autre bout du monde.

De l’école militaire Saint-Cyr à l’école de commerce HEC, en passant par ParisTech, l’École Normale Supérieure de la rue d’Ulm ou encore la très politique École Nationale d’Administration, ENA pour les intimes… tous ces établissements que la réputation précède visent à former l’étudiant à un niveau d’excellence.

Accessibles sur concours, souvent après une année ou deux de classes préparatoires, ces écoles sont souvent considérées comme l’élite de l’enseignement supérieur en France.

Une troisième catégorie d’enseignement supérieur peut aussi être observée : il s’agit entre autres choses des universités de comptabilité qui, au contraire de toutes les autres, ne sont accessibles que sur concours. Mais il s’agit aussi des établissements universitaires dont l’objectif en est un non seulement d’enseignement, mais aussi de recherche.

Enfin, il existe de nombreuses formations à caractère professionnalisant, dont la plus célèbre est le BTS, un diplôme obtenu en deux ans et agrémenté de stages permettant une insertion professionnelle rapide.

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Une focale pour l’emploi

En France, de nombreuses start-ups ou autres entreprises sont à la recherche de la perle rare, de l’école qui fournira les meilleurs éléments, ceux qui boosteront leur place sur le marché. En fonction du domaine d’étude, les diplômes attendus prendront une place plus ou moins grande dans le processus de sélection.

Par exemple, un développeur graphique considéré comme extrêmement doué mais n’étant pas encore parvenu au terme d’une formation en trois ans pourra se voir offrir une place en entreprise, à titre d’étudiant en alternance.

Les entreprises à la recherche d’un cadre directement issu de l’enseignement supérieur telle qu’une ecole de comptabilité, d’une personne sur les épaules de laquelle de nombreuses responsabilités seront mises, attendront quant à elles plutôt patiemment devant la porte d’une ESSEC ou d’une Polytechnique.

De manière générale, l’emploi est favorisé pour tous les étudiants par le biais de stages en entreprises, de prises de contact avec divers acteurs du monde professionnel, ainsi que par le biais de cours pratiques sur la manière de rédiger un CV ou une lettre de motivation, de passer un entretien d’embauche, et même de gérer une entreprise !

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