Le crowdfunding, littéralement le « financement participatif », est une méthode d’investissement en plein essor. Ce type d’investissement est de plus en plus populaire en raison de l’avantage que procure internet pour mettre en relation des centaines d’internautes et les fédérer autour de projets d’investissement. Des entreprises se sont ainsi créées avec un business reposant sur la mise en relations d’investisseurs avec des entrepreneurs.
Différents acteurs ont vu le jour et se sont spécialisés dans le financement participatif de programmes immobiliers. Financièrement, les investisseurs joignent leurs capitaux et apportent les fonds nécessaires à des promoteurs immobiliers pour boucler le financement de leurs projets de construction (ou réhabilitation). Les promoteurs trouvent leur compte dans ce type de financement, car ce mode de levée de fonds leur revient moins cher que de faire appel à des investisseurs traditionnels se rémunérant sur la marge des opérations.
Les avantages du crowdfunding.
Un ticket d’entrée accessible à tous.
Le crowdfunding comporte de nombreux avantages. Tout d’abord, c’est un placement accessible aux petits épargnants puisque le ticket d’entrée est de quelques milliers d’euros. Avec certains courtiers, le ticket d’entrée démarre à seulement 1000 euros. Ce faible ticket d’entrée permet non seulement d’investir dans l’immobilier malgré une capacité d’investissement réduite, mais il permet également de diversifier ces placements sur différentes opérations. En tant qu’investisseur, vous avez la possibilité de choisir spécifiquement les projets que vous souhaitez financer parmi ceux présentés par les sociétés de crowdfunding, et d’écarter les projets qui vous semblent moins intéressants ou plus risqués. Les collectes se font en moyenne en 2 semaines. Les investisseurs sont informés (généralement par e-mail) des nouveaux projets.
Diversification et risque.
La diversification permet de réduire le risque global de l’allocation. En effet, il faut savoir qu’un risque de perte sur le capital investi est présent si le promoteur fait faillite. En pratique, les courtiers évaluent la solidité des promoteurs avant d’ouvre une campagne de crowdfunding auprès de leurs clients. Actuellement, le taux de faillite est très faible, mais en cas de récession économique ou de retournement du marché immobilier, le risque est présent. En contrepartie de ce risque, les opérations de crowdfunding immobilier offrent d’excellents rendements.
Le rendement du crowdfunding immobilier.
Les récentes opérations proposent des rendements bruts s’établissent autour de 8 à 10 % par an. Ce rendement important est à mettre au regard de risque de perte en capital. Les gains perçus sur les opérations de crowdfunding sont taxables selon la fiscalité applicable sur les revenus du capital. Ainsi, vous avez le choix entre le prélèvement forfaitaire unique de 30 % ou l’imposition au barème de l’impôt sur le revenu (intéressant si votre taux marginal d’imposition est faible). Le rendement net s’établit donc autour de 5-6 %. Ce qui demeure un excellent rendement en comparaison de celui des autres placements immobiliers tels que la gestion de biens en direct (rendement très variable) ou la détention de parts de SCPI (sociétés civiles de placement immobilier) dont le rendement brut s’établit généralement autour de 4,5 %. Il existe cependant une différence notable avec ces placements. Le crowdfunding immobilier porte sur des projets de financement d’une durée de 12 à 24 mois. Cela peut être perçu comme un avantage pour les investisseurs recherchant un placement à moyen terme, mais obligera à régulièrement trouver de nouveaux projets sur lesquels se positionner pour investisseurs à long terme.
Homunity : un des acteurs incontournables.
Parmi les nouveaux acteurs du crowdfunding, on peut notamment citer Homunity, dont les services ont conquis plusieurs centaines d’investisseurs depuis leur lancement en 2014. Les avis sur Homonity louent le sérieux de leurs services.
Homunity ne se contente pas de mettre en relation les investisseurs et les promoteurs. Il met également en œuvre son expertise en immobilier pour sélectionner des projets comportant un risque contrôlé pour les investisseurs.
Les projets sont validés lorsque le financement est couvert à 80 %. Si ce chiffre n’est pas atteint, les fonds sont restitués aux investisseurs.
D’un point de vue plus technique, dès qu’un projet est financé, les investisseurs deviennent propriétaires d’obligations émises par une SAS crée spécialement pour le projet. L’investisseur est donc un créancier et non un actionnaire.