C’est un constat des professionnels financiers ayant comme mission d’étudier les divers changements de ce secteur. En effet, les taux de crédit à la consommation en France, y compris le crédit renouvelable, restent les plus bas en Europe. Peut-être légèrement devancée par ceux de l’Italie, certes, mais demeurent tout de même concurrentiels et disposent d’une place de choix dans la préférence des consommateurs.
Les taux d’intérêt les plus faibles en France
Durant la période 2010-2015, la France enregistre un taux moyen de 5,8 contre 6,7% dans la zone Euro. En effet, les crédits amortissables sont connus pour être les plus faibles et donc attirent logiquement plus de clients. Cet écart est largement remarqué d’après les calculs des données financières de la Banque de France. Pour interpréter ces situations favorables aux clients, il a souvent été mentionné l’impact de la loi Lagarde sur le secteur.
En effet, rien que sur le taux d’usure, la France se voit améliorer le fonctionnement de la règlementation relatif au seuil d’usure. Pour le crédit renouvelable, ce changement apporté par la loi Lagarde a permis de faire baisser considérablement les seuils d’usure des montants estimés à 3000 euros et plus. En effet, un taux de 19,67% est passé à 13,25% en ce moment. Les montants supérieurs à 6000 euros enregistrent un taux de 7,61%. Par contre, les crédits renouvelables d’un montant égal ou inférieur à 3000 euros restent relativement stables avec un léger changement de 21,31% à 19,99%.
L’impact de cette baisse sur le crédit renouvelable
La réforme du taux d’usure a permis de recentrer le crédit renouvelable. Malgré une forte critique à l’encontre de ce type de prêt, le réajustement résultant de la loi Lagarde a permis de limiter le surendettement des clients, trop enclins à souscrire à ce type de crédit. Ce qui, par contre, a l’avantage de rehausser le nombre de demande orientée vers les prêts personnels. Le secteur restant ainsi plus ou moins équilibré. Les chiffres le démontrent. Les prêts personnels dépassant les 3000 euros, et les crédits renouvelables inférieurs à 3000 euros connaissent une hausse considérable : 71,7% contre 78% entre 2010 et 2015.
De par une interprétation simple du domaine, il s’avère que les profits sont nettement perceptibles pour les consommateurs comme pour les banques. Les premiers ayant été nombreux à recourir à l’offre, et les seconds en gagnant des parts de marché. Pour comprendre les éventuels paramètres favorisant cette préférence des crédits à la consommation, et notamment du crédit renouvelable, il est possible d’avoir plus d’informations via ce site.
Une réforme améliorant incontestablement le secteur des crédits conso
A en juger par ces diverses informations, la réforme apportée par la Loi Lagarde a permis de créer certaines balises contre le surendettement des clients. Mais en même temps, leur a donné une large étendue de choix de crédits à la consommation jugés adéquats à leur situation personnelle. Il est évident que les réformes installées convergent donc dans l’amélioration du secteur du crédit, tout type confondu. Et la France demeure relativement plus aisée, en termes de taux attribué, que certains pays européens.