Dans la quête à l’autonomie pour les personnes âgées ou en situation de handicap, l’accompagnateur à la mobilité rend un service fondamental : il permet l’accès aux transports, facilite les déplacements et offre au demandeur de poursuivre ses activités quotidiennes.
L’accompagnateur à la mobilité : qui est-ce ?
L’activité de l’accompagnateur à la mobilité, qui relève des services à la personne, consiste en l’aide aux personnages fragiles pour leur faciliter l’accès aux transports. On parle également d’accompagnateur de personnes à mobilité réduite, un titre plus directement évocateur.
Il peut s’agir de personnes âgées, atteintes de handicaps, aveugles ou malvoyantes, en perte d’autonomie ou souffrant d’une incapacité temporaire à se déplacer, par exemple suite à un accident.
Sont concernés également les enfants que les parents ne peuvent pas accompagner dans leurs déplacements, chez la grand-mère pour les vacances ou au centre de loisirs.
Il est important de savoir que l’accompagnateur à la mobilité ne peut pas réaliser des prestations médicales ou paramédicales auprès du demandeur. Il ne peut pas non plus être amené à le porter.
Quelles sont ses missions ?
Accès au lieu de travail, courses, visites médicales, promenades, sorties culturelles… L’accompagnateur à la mobilité se rend sur le lieu décidé pour la prise en charge, qu’il s’agisse du domicile du demandeur ou autre, et reste présent jusqu’à l’arrivée à destination en toute sécurité.
Ses missions diffèrent selon les besoins :
- Sur la route : l’accompagnateur assure sa mission à l’aide d’un véhicule léger, aménagé ou non, qui peut être le sien ou celui du demandeur ;
- Dans les transports en commun : l’accompagnateur s’occupe de tout, depuis l’établissement d’un trajet, l’achat des tickets, le renseignement quant aux horaires et aux itinéraires, jusqu’à la gestion des imprévus ;
- En train ou en avion : il accompagne le demandeur lors des trajets de longue durée, à l’occasion d’un départ en vacances par exemple ; il peut aussi, plus simplement, attendre le demandeur à l’aéroport ou à la gare pour l’amener à destination ;
- En promenade d’agrément ;
- L’accompagnateur à la mobilité peut aussi être amené à escorter des enfants que leurs parents envoient en vacances, ou simplement sur le lieu d’une activité ponctuelle extrascolaire ;
Le nombre de personnes que l’accompagnateur peut prendre en charge simultanément est fixé à 8 maximum.
Le profil de l’accompagnateur à la mobilité
L’accompagnateur à la mobilité doit attester de compétences dans quatre domaines :
- L’accompagnement des personnes à mobilité réduite (il propose un accompagnement adapté aux besoins du demandeur et adopte une posture professionnelle bienveillante) ;
- Le transport des personnes à mobilité réduite (en véhicule adapté – nécessité d’être titulaire du permis et de savoir entretenir le véhicule –, en transports en commun ou à pieds) ;
- La communication (avec le demandeur ; avec son équipe et/ou sa hiérarchie ; avec les aidants familiaux et professionnels) ;
- La sécurité des personnes et des équipements (en assurant la sécurité du demandeur et de ses biens, en ayant connaissance des premiers secours indispensables à prodiguer en cas de situation d’urgence).
L’accompagnateur à la mobilité exercice dans plusieurs types de structure :
- Entreprises de transport adapté ;
- Centres Communaux d’Action Sociale (CCAS) ;
- Structures de services à la personne ;
- Institutions diverses comme EHPAD (établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes) ou IME (instituts médico-éducatifs) ;
- Auto-entreprenariat.
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