Le miel : une myriade de saveurs
En soi, l’idée est plutôt simple à résumer : il existe concrètement autant de miels différents que de variétés de fleurs ! Sans compter que les abeilles ne sont pas spécialement connues pour leur fidélité vis-à-vis d’une fleur en particulier : elles butinent allègrement de fleurs en fleurs et récoltent le nectar, peu importe sa provenance.
Pour autant, ne mettons pas tous les miels dans le même pot comme diraient certains ! Bien sûr, on verrait mal les apiculteurs donner aux abeilles des consignes quant aux fleurs qu’elles doivent ou non butiner… Toutefois, rien ne les empêche de leur « suggérer » un type de plante particulier en proposant un lieu largement dominé par l’espèce souhaitée.
C’est ainsi que l’on produit les fameux miels de lavande, de Manuca, d’acacia ou encore de sapin. Quelles sont les particularités de chaque miel ? Pour les connaisseurs, faisons un petit tour d’horizon sur ce délicieux aliment !
La différence entre nectar et miellat
Le premier point qu’il nous paraissait important d’aborder dans le cadre de cet article et la différence importante entre deux matières que récoltent les abeilles. Le point commun entre ces deux matières ! Elles entrent toutes les deux dans la production du miel !
Souvent, on ne connaît du nectar que le nom. Ce mot est utilisé pour désigner beaucoup de concepts différents.
Le nectar, celui que récoltent les abeilles, est une substance parfumée et sucrée sécrétée par les fleurs pour attirer les insectes pollinisateurs qui assureront leur reproduction. Malheureusement, une partie de la mortalité actuelle des abeilles est due à des insecticides et pesticide retrouvés dans cette substance.
Le miellat quant à lui est un peu différent du nectar, et peut-être un peu moins glamour. Il s’agit d’une substance secrétée par les pucerons et les cochenilles qui se nourrissent de la sève d’une plante. Le miellat représente grossièrement les déjections de ces insectes.
Cette matière est très sucrée et riche en eau et en minéraux, il n’en fallait pas plus pour que même les fourmis commencent à les élever ! Un des miels, fort connu, issu de ce miellat n’est autre que le miel de sapin, connu pour son excellente conservation et pour la puissance de son arôme.
Les différents types de miel
Comme évoqué plus haut, on peut dire qu’il existe autant de variétés de miel qu’il existe de variétés de fleurs. Parmi les références les plus connues du grand public, on retrouve notamment le miel d’acacia, le miel de châtaignier et le miel de lavande.
Le miel de châtaignier a la particularité d’être produit à partir de miellat et/ou de nectar. Son arôme est plutôt fort, mais il reste moins puissant que d’autres (comme le miel de sapin). Sa coloration varie en fonction de sa composition, elle peut donc être plus ou moins foncée.
Si vous recherchez un miel plus doux, à l’arôme moins prononcé, le miel d’acacia est également un miel reconnu pour ses qualités gustatives. De couleur très claire : le miel d’acacia (ou miel de robinier) est un miel particulièrement doux. Une douceur que l’on retrouve également du côté du miel de lavande : un miel dont la texture se méprend avec celle de la crème.
Et comment parler de types de miel sans évoquer le fameux miel de Manuka ? Très médiatisé dernièrement, il s’agit d’un miel auquel on prête de nombreuses vertus. Une forme de brume mystique l’entoure au point qu’il peut être très difficile de distinguer le vrai du faux. Ce miel est beaucoup plus cher que les autres catégories, et il peut être difficile d’en trouver de bonne qualité si vous ne connaissez pas les bonnes adresses.Qu’en est-il du miel bio ou de la gelée royale ? Ces deux-là font un peu l’objet d’une mention spéciale.
La gelée royale n’est pas vraiment comme le miel : c’est une substance blanchâtre très sucrée destinée à nourrir les jeunes larves et la reine. Contrairement au miel, elle n’a pas vocation à être conservée sur une durée longue : sa production est limitée, ce qui en fait un met rare, précieux et… cher.
En ce qui concerne le miel bio, la notion est assez floue. Le but est de proposer aux abeilles des « terrains de butinages » épargnés par les OGM et les divers produits chimiques utilisés dans l’agriculture moderne. Le défi du miel bio semble quelque peu difficile à relever, car il est difficile de détourner les abeilles de certaines plantes. Toutefois, ce label existe et est proposé par de nombreuses enseignes : c’est le cas par exemple pour Bien Manger.
Voici donc un bref aperçu des grands types de miels, bien sûr, il en existe bien d’autres (miel de citronnier, de tilleul, de fleurs sauvages…) ! N’hésitez pas à donner en commentaire votre variété de miel préféré et ses caractéristiques !