La plupart des emprunteurs se focalisent seulement sur le taux de leur crédit, déjà très bas actuellement. Or il est utile de faire jouer la concurrence pour l’assurance emprunteur. De belles économies sont à la clé, car l’assurance prêt immobilier pèse de plus en plus dans le coût global du crédit. Pour cela, votre banque doit vous fournir une fiche standardisée d’information (FSI) pour faciliter la comparaison.
Mettre en concurrence Banque et Compagnie d’assurance
L’assurance prêt immobilier n’est pas obligatoire, mais elle est régulièrement imposée par les banques et fortement recommandée par les assureurs. C’est le cas de maaf.fr qui propose de nombreuses garanties.
La négociation de cette assurance est donc très importante et se révèle indissociable de celle du prêt. Toutefois, le profil et les garanties de l’emprunteur entrent en ligne de compte.
Quels gains espérer ?
Il est possible de gagner plusieurs milliers d’euros : on peut parfois diviser le coût de l’assurance par deux !
En effet, les taux pratiqués par les banques prêteuses s’élèvent entre 0.3% et 0.6% du prêt global. En passant par un prestataire différent, on peut le ramener parfois à 0.1% !
Le bon moment pour négocier
Pas trop tôt : l’accord de prêt par la banque est le bon moment pour discuter avec elle de la possibilité de passer par votre compagnie d’assurance. Mais c’est à vous d’avoir déjà contacté cet assureur pour signifier à la banque les garanties et le tarif que l’on vous a proposés pour votre assurance prêt immobilier. Les banques en ligne ne font pas exception.
Les lois Lagarde et Hamon
La loi Lagarde (2010) vous permet de souscrire votre assurance auprès d’un autre organisme que la banque prêteuse, du moment que celui-ci vous offre au moins les mêmes garanties.
Avec la loi Hamon du 17 mars 2014, l’emprunteur dispose encore d’un an après la signature du prêt, et peut ensuite agir chaque année, (seulement si le contrat le stipule), pour pouvoir changer d’assureur sans aucun frais ni aucune pénalité. Seule condition : le nouveau contrat doit comporter des garanties équivalant à celles du contrat initial.
Quelles sont les protections de l’assurance prêt immobilier ?
L’assurance prêt immobilier est l’autre nom donné à la fameuse ADI, Assurance décès Invalidité.
Elle protège contre :
- Le décès ou perte totale ou irréversible d’autonomie (remboursement total ou partiel du crédit)
- L’invalidité permanente et totale (IPT) ou partielle (IPP)
- L’incapacité temporaire (ITT)
- La perte d’emploi (option)
En cas de décès ou de perte d’autonomie, si l’assurance a été souscrite à 100% par plusieurs emprunteurs, le capital restant dû est remboursé intégralement par l’assureur à l’établissement prêteur.
Attention, vérifiez si les clauses vous protègent contre toute incapacité de travail ou seulement une incapacité à effectuer votre travail spécifique.
L’assurance perte d’emploi couvre le risque de licenciement. L’assurance remboursera tout ou partie du prêt si vous êtes licencié. Il faut, pour souscrire à cette option, e^tre salarié en CDI avec une certaine ancienneté. En cas de perte d’emploi, vous devrez fournir à votre assureur contrat de travail, lettre de licenciement et attestation Pôle Emploi.
Le profil de l’emprunteur
Il est bien sûr pris en compte : il faut bien connaître les possibilités. Tout dépend de l’âge du capitaine. Mais aussi son état de santé : êtes-vous fumeur ou non, avez-vous une maladie chronique, etc. ? L’assureur connaît bien ces questions.
Sont ainsi surtout concernés par une négociation profitable de l’assurance prêt immobilier les jeunes jusqu’à moins de quarante ans, les assurés non-fumeurs, les cadres et ceux qui ont des capitaux importants à assurer. Mais aussi les sportifs : car les garanties peuvent varier selon les risques encourus.
En résumé
- Comparez les garanties de chaque assurance prêt immobilier
- Mettez en valeur votre profil
- Mettez en concurrence banque prêteuse et compagnie d’assurance