Destinée à remplacer les normes IAS 30 et IAS 32 qui régissaient auparavant les standards comptables, la norme IRFS 7 vient redynamiser les instruments financiers et aider les acteurs du domaine à améliorer leurs performances. Il s’agit en fait, d’un ensemble de règles auxquelles tous les comptables ne sont pas encore habitués parce que ne maitrisant pas de fond en comble tous les procédés liés à l’IRFS 7. Découvrons de ce pas son contenu.
Norme IRFS 7 : de quoi s’agit-il ?
Pour mieux présenter, analyser et interpréter leurs données, il existe un certain nombre de normes importantes que tout comptable doit respecter sur le plan international. La norme IRFS 7 en fait partie et comporte donc un ensemble de règles et recommandations que toute entreprise doit intégrer pour sa comptabilité. Selon les plateformes dédiées aux finances comme 3v finance, les comptables doivent tenir compte de cette norme pour faire des rapports de résultats financiers impeccables.
Cette norme est basée sur certains principes, même si une marge de manœuvre est accordée aux entreprises. Ce sont :
- une approche bilancielle ; c’est-à-dire que le bilan occupe une place prioritaire au niveau du compte de résultat,
- la neutralité du comptable,
- la prudence dans le traitement des données selon la norme IRFS 7,
- la place prioritaire qu’occupe la vision du chef d’entreprise,
- l’importance de l’interprétation des données….
Ainsi, toute organisation émettant des instruments financiers se doit d’accorder de la valeur à l’IRFS 7. Cela passe notamment par la fluidité et la fiabilité des informations fournies au niveau des états financiers. De ce fait, tous les utilisateurs des comptes pourront y avoir accès et seront en mesure d’évaluer la véracité des performances financières de l’entreprise et la gravité des risques encourus (plus de détails sur lecapital.fr).
Norme IRFS 7 : à qui s’adresse-t-elle ?
Toutes les entreprises peuvent intégrer la norme IRFS 7 dans leurs activités comptables, sans y être obligées. Toutefois, au sein de l’Union européenne, les organisations ayant recours à l’épargne public y sont contraintes. Elles se doivent de présenter leurs états financiers, suivant les standards de l’IFRS. Aussi, les sociétés cotées en bourses et les multinationales sont soumises à cette obligation.
De ce fait, il ne s’agit pas d’une norme applicable uniquement par une certaine catégorie d’entreprises, comme cela se fait entendre au sein de l’opinion. Que la société soit une banque, une compagnie d’assurance, une société de courtage, d’import-export ou autres, les comptables ont la responsabilité de maitriser la norme IRFS 7 et de respecter les exigences qu’elle contient. Pour respecter ces standards, les PME peuvent se baser sur un référentiel afin de se simplifier la tâche.
Toutefois, il y a certains éléments que les règles de l’IRFS 7 ne prennent pas en compte au niveau de la comptabilité des entreprises. Il s’agit essentiellement de :
- les contrats, obligations et instruments financiers ayant rapport à des transactions liées aux actions,
- certains types de contrats d’assurance,
- les droits et obligations de l’employeur liés à certains avantages du personnel,
- les données liées à la collaboration de l’entreprise avec des filiales d’entreprises associées….
La norme IRFS 7 peut sembler complexe. Mais il suffit de s’y habituer pour mieux la cerner.
Les avantages de la norme IRFS 7
L’intégration de la norme IRFS par les entreprises, loin d’être une formalité, comporte un certain nombre d’avantages à savoir :
- elle favorise la transparence au sein de la comptabilité des entreprises,
- elle permet d’éviter les scandales financiers,
- elle permet à des financiers ou comptables d’autres nationalités de parvenir à interpréter facilement ses états financiers.
Au vu de tout ce qui précède, la conclusion est que la norme IRFS 7 est très pratique. Pour bien s’y imprégner, les entreprises peuvent faire recours à des experts en finance qui maitrisent toutes les normes comptables.