Le déni de grossesse est un phénomène assez méconnu du grand public. En général, cela fait l’objet d’articles dans les magazines féminins ou dans le pire des cas dans la rubrique fait divers. Mais à part les cas médiatisés, comment se déroule une grossesse « surprise » ? Voyons plus en détails cet événement perturbant pour les mères qui s’ignorent.
Qu’est-ce qu’un déni de grossesse ?
Au sens médical, un déni de grossesse désigne le fait d’être enceinte sans en être consciente. Du fait de l’ignorance de la psyché autrement dit l’esprit, le corps va « cacher » la grossesse d’un point de vue corporel. C’est-à-dire que la future mère ne va pas ressembler à une femme enceinte, au plus son ventre sera un peu plus rond que d’ordinaire mais rien de significatif. Il ne faut pas confondre le déni de grossesse avec la grossesse nerveuse ou la grossesse cachée.
En effet, la grossesse nerveuse est l’opposé du déni de grossesse puisqu’il s’agit d’un phénomène psychique, la femme croit qu’elle est enceinte et en présente les symptômes sans l’être réellement. Dans le cas d’une grossesse cachée, la mère sait qu’elle est enceinte et le dissimule à son entourage. Le déni de grossesse semble parfois difficile à croire pourtant les symptômes peuvent tous avoir une explication logique dans la plupart des cas recensés. Pour plus d’informations sur ce sujet, consultez l’article suivant.
Les symptômes
La grossesse n’est pas visible parce que le fœtus se développe haut dans l’utérus et en position allongée. Or dans les cas classiques, le bébé est en position fœtale. La femme prend peu ou pas de poids et ne sent pas le bébé bouger. C’est pourquoi elle interprète les symptômes de la grossesse d’une façon différente. Les vomissements seront mis sur le compte d’un coup de froid et les contractions seront assimilées à des crampes. Quant aux règles, elles sont irrégulières chez certaines femmes et donc n’inquiètent pas par leur absence.
Souvent les femmes se retrouvent dans les toilettes se pensant malades et découvrent qu’elles sont en train d’accoucher. C’est ce qui arrive en cas de déni total. En revanche, si les symptômes sortent de l’ordinaire au bout de quelques temps, il se peut qu’une femme en déni puisse l’apprendre avant le terme. Bien évidemment le choc est intense, en particulier pour les femmes contraintes à accoucher seules. Le déni peut se poursuivre après l’accouchement. Pour en savoir plus, cliquez ici.
Comment réagir ?
Ce phénomène concerne 1 à 3 cas pour 1 000 naissances soit entre 800 et 2 000 femmes par an. Les profils sont très variés :
- Jeunes filles
- Toxicomanes
- Femmes mûres et socialement actives
- Femmes avec enfants
- Femmes aux troubles psychiatriques
Dans les faits, il y a autant de cas que de dénis de grossesse, chacun est différent. Cela nous montre à quel point la psyché tient une place importante dans notre système puisqu’il va jusqu’à prendre le pas sur le physique. Quand l’accouchement débute, il faut appeler les secours dès lors que l’on comprend ce qu’il se passe et s’assurer que l’enfant va bien. Certaines femmes ont de bons réflexes mais cela reste une épreuve difficile à surmonter. Voici un petit récapitulatif en images :