Si tout le monde s’accorde à dire que le référencement est primordial pour obtenir toute la visibilité requise pour exercer au mieux son activité, il se traduit par de nombreuses techniques, classées dans l’univers « Off-site » (à l’extérieur du site) ou dans l’univers « On-site » (à l’intérieur). La technique du maillage interne appartient à ce dernier univers.
Une navigation claire et simple
Le maillage interne fait référence au tissage des pages d’un site entre elles : son rôle est primordial car il permet l’optimisation de sa navigation, guidant habilement l’internaute dans sa recherche. L’art du linking consiste à réfléchir à la meilleure stratégie pour que toutes les pages soient connectées entre elles et accessibles en moins de trois clics.
Emise depuis plusieurs décennies par Jeffrey Zeldman, un concepteur de site web, la règle des trois clics stipule qu’une information ne doit pas être accessible en plus de trois clics, à compter de la page principale du site. Naturellement ce postulat connaît des détracteurs ; cependant, elle reste communément admise dans le microcosme du web.
La première idée de structure est de lier toutes les pages entre elles : une méthode – plutôt pertinente – si le site ne dispose pas d’un volume de pages trop élevé car elle favorise l’indexation par les robots des moteurs de recherche.
Mais cette solution n’est valable que si l’on ne souhaite pas approfondir son sujet. Dans le cas contraire, il est préférable de s’orienter vers une structure en arbre généalogique avec une « home » des rubriques mères et des rubriques enfants. Plus l’internaute cliquera, plus il disposera d’une information spécifique.
Malheureusement, cette stratégie a également ses limites – notamment si l’on souhaite respecter la règle des trois clics mais aussi, au regard du linking qui se concentrera, alors, sur les pages de premiers niveaux.
Voilà pourquoi les dernières tendances de maillage interne, en ce qui concerne les sites de plus de 100 liens, utilisent la structure en silo, reprenant le fonctionnement de l’arbre généalogique tout en y insérant un cloisonnement sémantique. Par exemple, dans le monde de la mode, le silo sur les chaussures ne côtoiera pas forcément celui traitant des hauts, permettant à ses pages d’augmenter leur crédibilité auprès de Google qui accorde une grande place, aujourd’hui, à la sémantique.
Des ancres optimisées
Mais au delà de la structure du site et du maillage des liens, il est primordial d’optimiser ses ancres – le texte cliquable d’un lien. Sur ce sujet, il s’agit de faire correspondre ses choix aux critères de Google Pingouin. Car une sur-optimisation des ancres risque d’être pénalisée lourdement par le dernier né du moteur de recherche. En effet, si le petit animal ressent que ce tissage n’est pas naturel, il vous enverra dans les bas fonds de ses recherches.
Par conséquent, les ancres ne doivent pas systématiquement reprendre les mots clés, elles doivent être variées, et surtout, intégrées dans le texte de manière naturelle. En termes de positionnement, il est d’usage de privilégier un tissage au dessus de la ligne de flottaison, afin d’encourager les clics et la navigation vers d’autres pages.
Le mot le plus important dans l’expression « référencement naturel » est le terme « naturel » : faire du linking pour faire du linking sera vite repéré par Google Pingouin et tout aussi vite, sanctionné. Il s’agit de privilégier le contenu et l’expérience utilisateur – s’intéresser à ses visiteurs pour qu’ils ne souhaitent plus partir et reviennent régulièrement parcourir vos pages : tel est le secret d’un bon maillage interne, saupoudré de quelques bonnes astuces SEO tout de même !
