Les techniques SEO évoluent sans cesse – au rythme, bien souvent, des mises à jour de l’algorithme de Google. Car, avec plus de 100 000 recherches réalisées toutes les secondes dans le monde, le moteur de recherche américain dicte les règles. Or, depuis quelques années, il met l’accent sur le mauvais contenu, cherchant – encore et toujours – à améliorer l’expérience utilisateur.
En 2011, l’arrivée de Panda
L’arrivée du filtre Google Panda en 2011 a suscité un grand bouleversement dans le microcosme du Web : des techniques qui jusque là obtenaient d’excellents résultats ont été pointées du doigt. Si les Etats-Unis avaient subi son déploiement en février 2011, la bombe n’a explosé sur le sol français qu’au mois d’août, laissant beaucoup de webmasters complètement désemparés.
L’animal livre depuis une véritable guerre contre « les fermes de contenus », ces sites, sans réelle valeur ajoutée, qui parvenaient à se hisser en haut du classement de Google par un mécanisme de liens. A ce jour, le filtre Google Panda a subi 27 mises à jour – la dernière date de la mi-juillet 2013 – avec, plus ou moins d’impact sur les requêtes. L’idée étant d’accroître sa chasse aux sorcières.
Même s’ils respectent les règles, les sites – tels que les comparateurs de prix sur Internet, les annuaires, les forums de discussions ou encore les sites de questions-réponses – sont particulièrement exposés aux humeurs de ce petit animal.
En 2012, l’arrivée de Pingouin
Google a poursuivi sa quête d’amélioration des résultats en offrant de la compagnie au petit Panda : l’arrivée de Google Pingouin, le 24 avril 2012, a lui aussi, fait une forte impression auprès des SEO. Un second filtre destiné à pénaliser, cette fois, les mauvaises pratiques externes du site ; par exemple, les sites abusant du Netlinking.
S’il se « rafraîchit » régulièrement comme Google Panda, ses mises à jour sont plus espacées. A ce jour, on n’en compte que 5 depuis son lancement. Malgré tout, celle de mai 2013 a tellement marqué les esprits qu’elle fut baptisé « Penguin 2.0 » : un rafraîchissement majeur, destiné à analyser encore plus profondément le site. Depuis, on a connu Penguin 2.1, en octobre 2013.
Dès lors, les SEO doivent veiller à travailler correctement leur Netlinking, à choisir leurs ancres de liens dans les backlinks et à ne pas hésiter à désavouer un lien, si ce dernier nuit à sa « réputation ».
Une punition manuelle ou algorithmique
Depuis 2011, après le déploiement successif de Panda puis de Pingouin, le référencement a pris une nouvelle dimension : de nombreux sites ont subitement été sanctionnés, subissant – du jour au lendemain – un déclassement sans précédent de leurs pages.
A ce stade, il faut bien distinguer que les sanctions sont de deux natures : soit algorithmiques, à savoir, réalisées automatiquement par les nouveaux filtres ; soit manuelles, c’est-à-dire réalisées par un Googler, une personne physique.
Les pénalités Google algorithmiques s’appliquent sans autre indication des digressions sanctionnées. Il s’agit de reprendre les différents critères connus des filtres et de corriger ceux qui ne sont pas conformes. Ensuite, il faut attendre le prochain passage du robot pour savoir si les évolutions sont suffisantes pour remonter dans l’estime du moteur de recherche.
Les pénalités Google manuelles sont, elles, accompagnées d’un message dans le GWT – Google Webmaster Tools – qui expliquent les éléments reprochés. A noter que traditionnellement, la sanction ne concerne pas la totalité du site, mais la page d’accueil reste souvent incriminée car elle compile de nombreux liens. Une fois le site corrigé, il faut faire une demande de reconsidération et attendre la levée de la pénalité qui peut survenir à tout moment.
Dans tous les cas, les professionnels du référencement ont affiné leurs techniques pour plaire aux nouveaux critères de Google et se hisser aux meilleures places des requêtes visées. Et, par conséquent, savent, aujourd’hui, comment sortir d’une pénalité Google.